Chapitre 3 :

Cela fait maintenant 7 ans que je vis chez les Narumi et je ne supporte plus du tout ce qu'il me fait.

Il est très tôt ce matin et j'ai pris ma décision : je veux vivre tranquille !

Je saute du canapé, m'habille (la première tenue de la deuxième ligne à droite), prends un sac et y fourre tout ce que je trouve : vetements, livres, et plein d'autre chose. Je monte et réveille mon frère. Il prépare son propre sac dans le plus grand des silence et finalement on descend ensemble et il me tends, une fois dehors, la moitié d'un sandwich qu'il avait préparé vite fait. Il l'avale rapidement et me frotte les cheveux de sa grande main. 

Je souris et l'avale sans rien dire puis serre la main de Kano en voyant la plaque indiquant la rue voisine : celle des cerisiers.

On continue jusqu'à lire le nom " Himawari Akiko". Là, on s'arrête et on entre. A ma grande surprise, la porte était ouverte et non fermée. Une fois sur le pas de la porte, une femme d'apparence très gentille est assise sur une des chaises qui entourent un table ronde sur laquelle il y a trois tasses de thé. 

" Entrez, ne restez pas là et fermez-moi cette porte à double tour... Dit-elle sur un ton qui donnait à pas réchigner.

- B-Bien... Déclarais-je timidement "

Mon frère ferme la porte à double tour et vient s'assoir, tendu comme un arc tandis que je restais debout, fixant un petit cadre photo.

" Ne soyez pas si silencieux et tendus, je vous connais assez pour savoir que toi, Airi, tu cherches le bohneur et l'arrêt de cet enfer et que toi, Kano, tu veux le bohneur de ta petite soeur...

- Je... Akiko..-san...

- Hm ?

- Je... Je suis... Je... "

Elle me caresse les cheveux et s'accroupie devant moi. Je ne l'ai même pas entendue venir... 

" Chuuut.... Tu as été très courageuse, Airi... Et aujourd'hui, tu peux être tranquille..."

Je essuie mes larmes et troublée par cette étreinte, je pose mon sac là où je suis, prends mon sac de cours et je finis par dire :

" Je... Je dois y aler ! Kano, tu reste bien avec elle, ok ?"

Il me hoche la tete, m'embrasse la joue et me pousse  un petit coup afin de me faire comprendre que je dois vraiment y aller. 

Une fois arrivée là-bas, une mauvaise surprise m'attend....